Petit Boutary
À l’écart du cœur vibrant des Batignoles, cet établissement tout à fait recommandable reste tranquille à l’heure du déjeuner.
Menu au déjeuner en 2, 3 ou 4 services, le choix des mets très réduit mais les intitulés sont bien appétissants, confirmés à la dégustation : risotto/crevette/wasabi, bar de ligne et patates douces, tartelette poire & noisettes & caramel. Carte des vins assez chère
Année 2024 - 53 euros Tel 01 46 27 76 23 - 16 rue Jacquemont
Guy Savoy
Mon meilleur souvenir gastronomique. Tellement exceptionnel que je ne souhaite pas y retourner tant j'ai peur d'être déçu !
Huîtres en gelée intéressantes, langoustines un chouia trop grillées, filet de Saint pierre à l'antiboise remarquable (ma cravate se rappelle bien la sauce !),
divines fleurs de courgettes fourrées à la volaille de Bresse accompagnées d'une sauce aux champignons très parfumés, épatant rognon de veau au sang,
bons pains aux raisins servis avec le fromage, superbe sorbet au thé citron, fondant au chocolat jumelé d'un craquant et une sauce café divins (étonnante
sensation de sentir fondre le chocolat et exploser le craquant...), mille-feuille aérien avec un coulis de fruit rouge. Mignardises tout aussi épatantes (raisins
caramélisés etc.)
Année 1989 - 740 frf Tel 01 43 80 40 61 - 18 rue Troyon
Le Bistro du XVIIème
Fréquenté par la clientèle chic mais près de ses sous de la bonne bourgeoisie
du XVIIème ardt. Agréable millefeuille de pommes de terre au foie gras et crème
de morilles, beignets (pâteux) de crevettes, belles noix de Saint Jacques sur
lit d'endives, ananas au kirsch sans grand intérêt, agréable baba au rhum.
Carte de mauvais vins extrêmement limitée en raison de la formule tout
compris incluant apéritif + ½ btl de vin + café.
Année 1999 - 169 frf Tel 01 47 63 32 77 - 108 avenue de Villiers
Baptiste
Belle salle en décoration contemporaine, grands miroirs se faisant face démultipliant des alignements de plafonniers, tables mal disposées.
Menu carte à 34 euros. Nous avons testé : le velouté de chataîgnes (impeccable), les poivrons fourrés à la brandade de morue (un peu trop froids),
belle et grosse pintade, classique souris d'agneau aux
fêvettes, millefeuille de poires caramélisés. Aucune erreur à relever. Remplacé en 2009 par l'Agapé, adresse également recommandable.
Année 2007 - 51 euros Tel fermeture définitive
Le Bistrot des Vignes
Le bistrot de Théo a laissé place au bistrot des vignes. Une réduction de 40% via un site internet nous poussa à tester ce restaurant. Les entrées à moins de 6 euros avant réduction sont déjà une affaire. Alors va pour le supplément foie gras !
Autrement, beaucoup de grillades à la carte, mon pavé de boeuf demandé saignant arriva bien cuit, le magret de canard était déprimé, la panna cotta était sortie du supermarché voisin.
La carte des vins, assez chère, ne bénéficie pas de la réduction, et remonte l'addition à un niveau plus habituel.
Année 2011 - 26 euros Tel 01 43 87 08 08 - 90 rue des Dames
Caruso
Petit restaurant italien gentiment décoré.
La patronne, très joviale, pousse à donf' les vieux tubes de Louis Mariano sur sa mini chaîne.
Elle ne dédaigne pas de passer du Joe Dassin s'il y a de la demande.
Autrement, la nourriture est agréable : Picatta de veau au jus de viande,
Saint Jacques aux ravioles de Romans, bon tiramisu,
le coulis au caramel-chocolat qui accompagne le nougat glacé n'est pas heureux.
Année 2000 - 150 frf Tel 01 46 27 15 18 - 92 rue Legendre
Le Bistrot de Théo
Sympathique adresse à prix raisonnable. Le menu à 27 euros incluant un verre de blanc et une fillette de rouge et puis le café
est une bonne affaire et la carte, intéressante, mérite qu'on y retourne : duo de saumon
et harengs, mijotée de veau et shitake de champignons (plat très dimanche en famille !),
gratin de fraises, compotée aux fruits secs et sorbet mandarine.
Année 2003 - 27 euros Tel fermeture définitive
Taira
"Salle tristounette" disent les guides. C'est vrai que c'est pas demain que le décor sera "Classé",
mais le cadre est agréable, silencieux. Le mariage de la cuisine japonaise avec la cuisine française est particulièrement réussi.
La plupart des plats à la carte figure au menu à 32 euros. Que du poisson, et du très bon !
Un consommé d'encornets particulièrement fondant à l'huile d'olive, des langoustines justes cuites, filet de rascasse
accompagné de pétoncles sur une crème de persil. Les desserts finissent un excellent repas : gâteau au chocolat, crème au citron caramélisé.
Année 2003 - 53 eur Tel 01 47 66 74 14 - 10 rue de Acacias
Les Dolomites
Dans la très commerçante rue Poncelet, un restaurant un peu vieillot au décor usé. Les spécialités, précisées dans la carte, sont remarquables dans leur exécution et dans la qualité des
produits. Croustillants de boudin noir, raviolis de canards accompagnés de savoureux champignons, rable de lapin, pain perdu au miel. Une bonne adresse
surtout quand la patronne oublie de facturer les apéritifs. Le vendredi soir, un illusionniste présente des tours de carte à chaque table.
Année 2003 - 46 eur Tel 01 47 66 38 54 - 38 rue Poncelet
Naoko
Ce petit resto japonais semblait tout à fait bien... Petites févettes fraîches à écosser en amuse bouche...
et puis les sushis sashimis ne tenaient pas la distance...et je suppute qu'on nous en ait carotté quelques uns !
Année 2006 - 25 euros Tel 01 40 08 08 78 - 11 rue Biot
Cinnamon
En face de l'unique moderne mairie parisienne, un genre de grand bistrot plus élégant que
confortable, à la carte aux audaces raisonnables. Crème de lentilles aux
lardons de haddock, feuilleté de queue de boeuf, les deux bien goûteux. Un
pavé de bar et son risotto à l'encre de seiche un peu décevant (surtout le
risotto bien fade), et un mignon de boeuf accompagné d'un petit pot de gratin dauphinois. Tournedos d'ananas
(mais où vont-ils chercher tout cela, c'était juste trois tranches..) à la mousse
et à la glace au pain d'épice, un gratin de rhubarbe savoureux une fois tiédi. Le tout arrosé d'un
Languedoc rouge bio honorable. Comme un petit air de déjà vu sur 1000
cartes à la mode, mais pas mauvais au demeurant.
Année 2003 - 43 eur Tel 01 43 87 64 51 - 15 place Richard Baret
|
L'Agapé
Jolie salle moderne ouverte dans un quartier bourgeois par un jeune chef talentueux. Le grand menu est, comme souvent, présenté
sous forme de "surprise". Il n'y en eut pas de mauvaise ! En amuse bouche, une crême de girolles et des miettes de jambon cru grillé un peu salé, la suite ...
- tartare de langoustines et sa crême de chou-fleur (iodé et breton)
- noix de veau crue, fumée au bois de hêtre, citron vanille (une alternative bienvenue à l'habituel carpaccio de boeuf)
- palourdes farcies au beurre et fines herbes (délicieux et très frais. Ne pas les faire tomber sur leur lit de gros sel)
- lotte aux petits légumes de méditerranée
- pluma iberica de Salamanque - poireau grillé, fruits rouges (comme son nom de ne l'indique pas, la "pluma" est un cochon sauvage)
- assiette de fromage (le comté en fines tranches est une vraie trouvaille, l'ancêtre du Roblochon, le "Picodon" est bien fait voire un peu trop)
- assiette fruits rouges et sorbet fraise basilique, filet de vinaigre balsamique 20 ans d'âge (que du bon)
- tarte au chocolat, glace à la vanille de Madagascar, caramel au beurre salé (classique et bon)
On n'a plus faim. Le vin est servi dans d'étranges carafes toutes différentes. Service pléthorique, jeune, professionnel et souriant, on leur pardonne même
de s'enquérir après chaque si nous l'avons apprécié. En résumé, une première étoile qui n'est pas volé.
Année 2009 - 163 eur Tel 01 42 27 20 18 - 51 rue Jouffroy d’Abbans
Le Beudant
Cadre rassurant bourgeois, aux tables bien espacées réparties en deux salles, fumeurs et non-fumeurs.
Le menu propose des plats attractifs. A l'exécution, le chef a la main un peu légère sur les épices et le sel,
mais cela vaut mieux que l'inverse. Petits encornets ( surgelés, aie..) au risotto et au beurre d'escargot,
Saint Jacques poêlées servies dans un capuccino de champignons, furent les entrées. Puis Saint Jacques aux bons
petits légumes provençaux, et filet de sandre baignant un peu dans son huile de cuisson (pas très diététique..).
Les desserts sont inégaux : riz au lait au rhum, raisin, ananas séché, le tout plutôt bon, dacquoise noisette
tulipes de mousse de chocolat, sauce arabica, plus moyenne. Au total, plutôt bien, un peu cher, presque une bonne adresse. Gentil service.
Année 2005 - 53 eur Tel 01 43 87 11 20 - 97 rue des Dames
A & M Marées
A la terrasse donnant sur la bruyante place du Maréchal Juin,
on préférera la grande et jolie salle, sous sa coupole art déco en briques de verres.
La cuisine est spécialisée poissons, avec un chef qui maîtrise son sujet :
tourteau et sa petite salade, salade de haddock au chèvre, filet de rascasse,
pavé de thon aux épices. Pour une fois dans un restaurant de poissons,
les desserts sont simples mais réussis. Poêlée d'abricots chauds et froids à la glace vanille,
même chose avec de l'ananas et du melon. Le menu à 32 euros semble une bonne affaire.
Année 2003 - 53 euros Tel 01 44 40 05 88 - 105 rue Prony
Apicius
La décoration est élégante mais aucun détail ne la rend exceptionnelle. Le service est très aimable mais un petit peu lent.
La nourriture est tout à fait conforme à ce genre d'établissement, c'est à dire respectueuse des produits, sans défaut mais sans trace de génie.
On démarre avec une langoustine sur lit de soja au vinaigre. On commence à se remplir le ventre avec un foie gras en aigre doux et radis noirs confits à la cuisson
parfaitement maitrisée, un risotto de cuisses de grenouilles au vert très copieux. En plat de résistance, le quartier de veau est découpé en salle,
3 belles tranches accompagnées d'une purée au jus de truffe. On termine le repas avec un blanc manger brunoise d'ananas,
fraise et menthe ou une série de petits desserts aux fruits rouges chauds, froids et tièdes parmi lesquels des fraises creusées et
fourrées au coulis de cassis (petit travail d'orfèvre !), une crème vanille aux fruits rouges. Carte des vins somptueuse bien évidemment
dont les Bordeaux sont en général plus chers que les Bourgognes (Vosne Romanée 1990).
Année 2000 - 930 frf Tel 01 43 80 19 66 - 122 avenue de Villiers
Epicure 108
Bonne adresse qui perdure depuis plus d'une dizaine d'années. Toujours un chef japonais en cuisine qui marie des plats alsaciens et des plat plus européens dans
des présentations toutes japonaises. Beaucoup de grands classiques parfaitement maitrisés : terrine de lapin au Sylvaner, marbré de légumes au pied de porc,
délicieuse tourte au pigeon et au foie gras, rognon entier, moelleux au chocolat et à la mangue, pain perdu (en fait blinis) aux fruits frais. Service assuré par
une japonaise un peu sévère mais très professionnelle.
Année 2002 - 47 eur Tel 01 47 63 50 91 - 108 rue Cardinet
Delhi Darbar
On ne s'y bouscule pas vraiment le soir en semaine. La décoration a été faite par le patron. Le serveur a quelques difficultés à s'exprimer en français.
Le vin, servi frais ou chaud (!) selon le souhait du client est posé sur un pied sans seau. Et le menu, lambda : yaourt aux concombres et aux carottes,
agneau aux épinards, salade de fruits frais.
Année 2008 - 24 euros Tel 01 44 40 00 24 - 17 rue Jouffroy d'Abbans
La Fourchette des Anges
Joli décoration simple et paisible dans les rouges prune, le clair obscur est quand même assez obscur. La carte est classique, très, surtout les plats
principaux, et le tout est d'une exécution assez banale : cassolette de ravioles gratinée, feuilleté de poireaux, filets de dorade à la crème d'ail,
filets de rouget à l'anis, chaud-froid aux poires, moelleux de chocolat (mille fois vu, et 950 fois meilleur ), Sancerre bien vert ( 2001 ) on
l'avait pourtant demandé blanc. A peu près impossible de se garer dans le quartier, mais on dit ça pour vous, nous, on n'y retournera pas.
Année 2002 - 30 eur Tel 01 44 69 07 69 - 17 rue Biot
Grain d'Orge
Jolie salle 1930 dans une rue perdue, mais facile à stationner, du côté de l'Etoile.
Il existe donc une cuisine flamande, et elle est bonne ! La carte est appétissante, le menu à 45 euros plein de promesses,
mais le "petit" menu à 32 euros suffit déjà pour apprécier cette cuisine. Et donc, soupe mousseuse de langoustines aux pointes d'asperges vertes,
pâté en gelée de diverses viandes, fricassée de volaille à la bière, civet de canette aux navets confits, crème brûlée à la rhubarbe.
Longue et sympathique carte de bières, mais nous avons préféré un Chateauneuf du Pape qui a fait un peu grimper l'addition...
Année 2002 - 55 eur Tel 01 47 64 33 47 - 15 rue de l'Arc de Triomphe
|
Maison Rostang
Adresse bourgeoise et cadre très bourgeois, mais qui aurait bien besoin d'une rénovation. Les boiseries, un peu acajou et les spots incrustés dans le plafond n'ont pas bougé depuis une
bonne quarantaine d'années. Cette maison Rostang, nom d'une ancienne gloire de la gastronomie française, est tenue par le chef, Nicolas Beaumann. Les traditions sont respectées
avec la belle presse à canard qui n'attend que la volaille, un côté désuet qui raviront certains...
- Langoustines pochées dans un consommé puis rôties, coques au bouillon et fruits de la passion, sarrasin soufflé, bouillon de langoustines mousseux.
- Pommes de terre, cresson, caviar.
- Foie gras de canard macéré au génépi et mélisse, puis poché dans un consommé corsé, betteraves acidulées et hibiscus.
- Saint Pierre, céleri, chèvre.
- Suprêmes de pigeon à l'étouffée, foie confit en petit farci, salsifis rafraîchis à la menthe, jus de pigeon. (j'adore le pigeeeoooon !)
- Cigare, cognac, marsala.
- Ananas, bergamote, fruits exotiques (beau travail quant à la cloche de sucre très fine et transparente rehaussée de feuilles d'or)
Plusieurs tables inoccupées au dîner confirment que cet établissement ** Michelin est plus proche d'en perdre une que d'en décrocher une troisième.
Année 2022 - 321 euros Tel 01 47 63 40 77 - 20 rue Rennequin
L'Agapé Bis
L'Agapé a fait un premier petit... Le Bis ne bénéficie pas d'un cadre aussi luxueux (le cadre est plutôt bar tabac fauteuil en moleskine) et on ne change pas les couverts à tous les plats.
Profitant d'un tarif promotionnel, nous nous orientâmes vers le menu dégustation surprise. Le résultat fût plus que convainquant : foie gras farci à l'anguille fumée, délicieuse raviole à la verveine,
velouté de petits pois aux amandes, filet de dorade & crème de poivron rouge, magret de canard un peu dur accompagné d'une purée de tomate un peu trop forte (seul plat un peu décevant),
fromages en carpaccio libérant bien leurs parfums, biscuit au très bon chocolat vénézuélien et son sorbet à l'ananas. L'apéritif et le vin firent bondir un peu l'addition.
Année 2012 - 82 euros Tel 01 42 27 88 44 - 75 avenue Niel
Amphyclès
Décor un peu triste, en mise en bouche, soupe de moule et purée d'artichauts.
Suivent la carapace d'araignée de mer fourrée aux tourteaux et homard (splendide aux narines, aux yeux et à la bouche !)
et un bon civet de homard aux macaronis. Le turbot sent un peu mais est aux truffes. La souris
d'agneau est confite et servie sans légume. Le plateau de fromages est accompagné de pain aux
abricots (bonne idée). Les mirabelles dénoyautées sont savoureuses et servies avec
un très fondant macaron aux pistaches. On termine avec une délicieuse soupe de pêches de vigne
dont la peau très épaisse ressemble à de la peau de requin. Cette soupe est au vin et parfumée à la cannelle.
Année 1997 - 1200 frf Tel 01 40 68 01 01 - 78 avenue des Ternes
Naoko II
Il est toujours facile de dîner tard du côté de la très noctambule Place Clichy.
Le Naoko propose la cuisine japonaise que vous retrouverez partout ailleurs : yakitori, sushi... et la petite soupe et la petite salade en hors d'oeuvre. La salle est assez jolie mais l'énorme écran en milieu de salle gagnerait à être enlevé.
Année 2024 - 29 euros Tel 01 40 08 08 78 - 11 rue Biot
Le Petit Bofinger
Etablissement de la place du Maréchal Juin.
Amabilité très professionnelle du personnel de salle.
Escargots de Bourgogne un peu rachitiques, je soupçonne un des
serveurs d'en avoir avalé un des 6 en cuisine. Tartare fade servi avec des
frites froides et sèches. Tarte tatin pas assez sucrée et pommes tirant sur la compote.
Les prix ne sont pas trop élevés mais le restaurant ne mérite pas qu'on y retourne.
Année 1999 - 195 frf Tel 01 56 79 56 20 - 10 place du Maréchal Juin
Baumann Ternes Tel 01 45 74 16 66 - 64 avenue des Ternes
Le Congrès Tel 01 45 74 17 24 - 80 avenue de la Grande Armée
Auberge DAB Tel 01 45 00 32 22 - 161 avenue de Malakoff
Brasseries interchangeables, cuisine toujours honnête et service rapide. La vaisselle est identique dans chaque établissement. Prix aux alentours de 200 frf. Années 1986 - 1989
Hébertard
Tout petit bistro où l'on se bouscule avant et après théâtre.
Marie Trintignant qui jouait à l'Hébertot faisait partie de la clientèle ce soir là.
Les plats sont bons et les prix raisonnables : croustillant de boudin,
flan d'artichauts au beurre citronné, pastilla de poulet au miel,
soufflé au chocolat glace vanille. Service très attentionné.
Année 2001 - 190 frf Tel 01 42 94 80 42 - 1 rue Cheroy
Macis et Muscade
Contrairement aux idées reçues, le 17ème serait-il un ilôt de grande pauvreté ? En tous cas, les habitants n'ont pas l'air de partir en vacances
au mois d'août, tous les restaurants restent ouverts. Dans celui-ci, la carte assez originale joue avec les épices et les herbes,
à la limite de l'obsession, mais le résultat final est honorable. Marinade de thon à la japonaise (bridé?), tartare de poissons, poulet au pain
d'épice et semoule, mixed grill de viandes marinées dans des herbes de Provence. Très bonne marquise de chocolat à la cardamome. Portions moyennes,
on a encore un peu faim en sortant, mais c'est vrai que les prix sont très raisonnables. Très bon Côteau d'Aix en Provence rouge.
Année 2002 - 33 eur Tel 01 42 26 62 26 - 110 rue Legendre
Il Ristorante
Restaurant italien très cozy dans une rue calme du 17ème bourgeois. Petites tables un peu trop serrées, le chef a parfois un peu de mal à passer pour
venir se pavaner, il faut dire que sa cuisine, si elle est faite à base de très beaux et chers produits, ne réclame pas forcément sa présence continue
aux fourneaux. Comme souvent dans les restaurants italiens, beau choix d'entrées et de pâtes, moyen choix de poissons, petit choix de viandes (
veau, ou veau ?). Salade de petits artichauts dans leurs jus, terrine de queue de boeuf à la moutarde de crémone. Piccata de veau au citron, mignon
de veau au jambon de parme. Tout est frais et bon. En dessert, une douce pana cotta au coulis de fruits rouges. Belle carte de vins italiens un peu
chers. Bref, on a bien mangé dans un endroit chic, mais c'était quand même un peu cher, même si, au bar, le chef s'affiche en photos avec Clint
Eastwood ou le président de son pays..
Année 2003 - 65 eur Tel 01 47 63 34 00 - 22 rue de Fourcroy
|