Les Passagers de Beyrouth
Etablissement sans grande prétention situé dans un passage calme du XIème arrondissement. Carte assez courte de spécialités libanaises :
Kafta (brochettes de boeuf haché sans brochette, ce qui évoque un étron dans l'assiette, préparé avec du persil plat et de l'échalotte, accompagné de blé concassé et
d'une salade orientale). L'accompagnement est ce qu'il y a de mieux dans le plat...
Année 2023 - 26 euros Tel 01 71 72 99 06 - 18 Passage de la Bonne Graine
Cannibale Café
Ancien bistrot-brasserie resté dans son jus. L'établissement a du mal à se remplir le soir, l'nevironnement immédiat n'attirant pas les bobos. Dommage ! la carte n'est pas attirante mais les plats
sont correcetement troussés : très bon gazpacho, temuras de crevettes, risotto et filets de tougets. Nous délaissâmes les desserts, ceux ci nous attendaient à la maison.
Année 2016 - 35 euros Tel 01 49 29 95 59 - 93 rue Jean Pierre Timbaud
Basilic and Co
Un petit nombre de tables que l’on croit dédié aux pizzas à emporter. Large carte de pizzas autour des produits du terroir français.
La pâte est légère et le résultat probant. Les desserts (glaces) arrivent dans l’emballage du producteur.
Année 2022 - 24 euros Tel 01 48 06 22 31 - 58 boulevard Voltaire
Bones
Un nouveau restaurant tendance fooding quartier bobo cuisinier du bout du monde (Australie), menu unique à 40 euros, deux services le soir, réservation obligatoire.
Comme un air à priori de déjà vu avec du bon et du moins bon. Ici le résultat est (presque) impeccable. Quatre mises en bouche, deux classiques assiettes de magret fumé et copa, tartare de bar,
deux plus originales : bouillon d'algues japonaises à la poutarde et un succulent coeur de canard à la crème de chèvre. Les plats arrivent en petites portions : Saint Jacques et thon séché et navets, lotte et vitelotte et échalotte
(plat tout en rime), ris de veau et noix et carottes, poire et yaourt et amandes. Le bémol est que tous les plats arrivent tièdes. Conseils judicieux du jeune sommelier. Le tout pour un très honorable qualité prix.
Année 2013 - 65 euros Tel 09 80 75 32 08 - 43 rue Godefroy Cavaignac
Yellow Mad Monkey
Un des nombreux bars disposant pour les affamés d'une courte carte de hamburgers et de spare ribs. Salle basse de plafond, sombre et très bruyante. Service plus rapide à apporter
les boissons que les plats.
Année 2014 - 23 euros Tel 01 43 38 30 20 - 8 rue de Lappe
La Table de Claire
Le nom du restaurant n'est pas confondant d'originalité, la terrasse sur le trottoir fait un peu low-cost.
La carte est courte, l'absence de menu fait vite grimper l'addition. On démarre avec un paillasson de rêve, décodé ça donne galette de pommes
de terre trés étalé avec un morceau de bon foie gras et de la confiture d'oignon,
l'ensemble ne se marie pas très bien. Le plat de résistance arrive sous la forme d'une bonne joue de boeuf sur des carottes vapeur...bon,
mais votre grand mère peut faire la même. Délicieux rognons de veau thym (votre grand-mère ne pourrait peut être pas faire les mêmes !) et on termine avec un blanc manger au coulis de fruits rouges.
Les portions sont très chiches et le service désespérant de lenteur...comptez 3 heures pour ressortir avec un peu la faim au ventre.
Année 2007 - 43 euros Tel 01 43 70 59 84 - 30 rue Emile Lepeu
Le Marsangy
Cuisine de bistrot un poil plus sophistiquée, mais l’esprit est bien là.
Très bon jambon persillé bien frais, pressé de confit de canard un peu saveur rillette,
rognon d’agneau sauce aux morilles, entrecôte de porc fermier, tout ça bon et bien servi,
l’accompagnement de pâtes sent un peu le manque d’imagination.
En dessert une crème de café façon cappuccino, pas mal.
Vaste de cartes de vins petits et moyens, et, au total, l’addition ne dépasse pas 38 euros.
Année 2007 - 38 euros Tel 01 47 00 94 25 - 73 avenue Parmentier
Auberge des Pyrénées-Cévennes
On ne nous ment pas. Cette auberge mérite bien son titre. Nappes à gros carreaux Vichy marron, trophés de chasse synthétiques, un papier peint usé... et une clientèle très sénior.
Elle résiste à la concurrence des autres établissements "modeux" du quartier. Ici, pas de vinaigre balsamique ni de poussières de cannelle ou paprika en jetée sur les assiettes.
La salade de foie gras repose sur quelques haricots verts un peu fatigués, le pavé demandé saignant arrive un peu trop cuit mais recouvert d'une excellente sauce
au poivre. Les pieds de porc se sentent à l'étroit dans l'assiette. Le gratin dauphinois est bien au chaud dans son ramequin. Une crême brûlée un peu fade et forte en croûte termine le repas.
Année 2008 - 40 euros Tel 01 43 57 33 78 - 106 rue de la Folie Méricourt
Reuan Thai
Un thai un peu chic dans le quartier de Belleville. Très fréquenté par les européens qui espèrent retrouver ici un peu de l'ambiance du Sud Est asiatique.
Les plats sont un peu plus chers que dans la moyenne des restos du quartier mais ils sont globalement bons : petites saucisses laotiennes, le curieux aurait
été qu'elles soient grosses (!), gambas aux vermicelles, excellentes grosses Saint Jacques hélas au lait de coco, riz gluant dans son plastique et son panier.
Année 2007 - 33 euros Tel 01 43 55 15 82 - 36 rue de l'Orillon
Au Vieux Chêne
Dans une rue tranquille du 11ème, un assez grand bistrot joliment remis à neuf, repris par l'équipe
qui avait fait ses preuves au "Sot l'y laisse". Elle avait donc déjà fait ses preuves, et là elle a fait des progrès. Au menu à 29 euros,
nous avons commencé par une poëlée de chanterelles astucieusement relevée par des dés de jambon cru.
Ensuite, une originale potée de porc au foie gras ( savoureux, cela fond comme un bonbon..), et une souris d'agneau servie avec un jus de datte.
En dessert, un financier servi avec sa glace au fromage blanc, et un ananas grillé servi avec sa glace à la vanille et un petit canellé.
La carte des vins offre un vaste choix, et le patron est de bon conseil. Bref, dans la catégorie bistrot malin, un sans faute. Année 2005 - 50 euros.
Retour deux ans plus tard. Prix en baisse, mais plaisir aussi, pas plus bas s’il vous plait… Nougat de chèvre, servi avec des lanières de
concombre et un inutile crouton de pain aux olives (maison le pain.. ? j’en doute).
Bon piquillos farcis à la brandade de morue, bien équilibrés par des sardines fraîches servies sur toasts tapenadés. Carré de veau de qualité servi bien rosé,
avec des girolles pas tout à fait assez cuites, bref, un peu trop d’eau. Tarte fine aux mirabelles OK, figues poêlées au miel correctes mais banales. Le tout arrosé
par un bon Cairanne (Côtes du Rhône) titrant 15°, la brandade était toute décoiffée !
Année 2007 - 47 euros Tel 01 43 71 67 69 - 7 rue du Dahomey
Le Vin de Zinc
On se demandait où était passé Thierry Coué, le chef des Amognes, eh bien le voilà. Plutôt une bonne nouvelle dans ce quartier branché aux innombrables
restaurants interchangeables. Tout dans la cuisine n'est pas au même niveau, mais il y a du très bon. Et pour commencer, la tarte aux sardines marinées (
ces dernières posées sur un petit lit de concombre à la crème, et recouvertes de quelques dés de tomate à l'aneth ). C'est tout simple, tout
bon, une vraie entrée d'été. Ensuite le croustillant de paleron aux légumes de pot au feu est généreux et goûteux, très bien quoi. Le carré d'agneau
pané est nettement moins convaincant. Côté dessert, du bon et du moins bon. La poire pochée au chocolat ( au laiiiiiiiiit!) est de la deuxième
catégorie, le classique baba au rhum de la première.
Année 2005 - 45 eur Tel 01 48 06 28 23 - 25 rue Oberkampf
Arlecchino
Aucun souvenir du décor, aucun souvenir du service...juste un souvenir de pizza aux 3 jambons qui était bonne.
Et puis j'ai dû prendre un tiramisu en dessert car c'est ce que tout le monde prend dans les pizzerias !
ah et puis je me rappelle la carafe de rosé qui avait dû être méchamment coupée avec de l'eau !
Année 2006 - 16 euros Tel 01 43 14 49 61 - 42 avenue de la République
Le Réfectoire
Ancien bistrot reconverti en cantine minimaliste, tables serrées,
chaises d'écoles, sets en papier kraft mais jolis couverts. Mais quand même spectaculaires,
imposants, et éclairants plafonniers (on en vous parle même pas des toilettes, sonores et lumineuses!).
Cela confèrerait du procédé mode, s'il n'y avait en plus un chef malin et doué en cuisine.
Salade d'artichauts, épinards, et granny smith (ces dernières juste pour la décoration ),
fraîche et facile, émulsion de petits gris aux radis roses et ravioles de shitake,
subtil et goûteux bien qu'un peu salé. Pour suivre, poitrine de veau déglacé à la réglisse,
polenta aux amandes (cela rappelle la colle à l'école, encore une réminiscence scolaire!) et selle d'agneau
aux petits légumes verts avec une gaufrette au froment et sa chantilly de fromage.
En dessert, salade de fraises et mangue, macaron poivré aux poivrons confits (curieux mais plutôt réussi).
Cartes des vins un peu courte. Année 2005 - 44 euros.
Un an plus tard, une carte toujours alléchante et courte dans ce restaurant sympa-branché-bobo.
Les entrées jouent avec bonheur de la relation fruits de mer - abats (seiche aux rognons - andouille de Guéméné grillée au fumet de crevettes grises,
pain aux algues), contrastés et goûteux. Les plats sont très world-fooding : agneau
fourré à la quinoa, poulet mariné au lait de coco et grillé. Côté dessert, le bon panna cotta - peau de clémentine grillée cotoie l'inutile (granité d'Americano).
Année 2006 - 44 euros Tel 01 48 06 74 85 - 80 bld Richard Lenoir
La Galoche d'Aurillac
Seul restaurant de la rue de Lappe épargné par les spéculateurs et la junk food. L'enseigne reste éternelle.
Sabots et cochonnailles sont suspendus dans la salle. Chèques non acceptés, ne parlons pas des cartes...
Tel 01 47 00 77 15 - 41 rue de Lappe
Le Passage
Bistro à vins du côté de la Bastille. Impressionnante carte des vins et des alcools (+ de 350
références démarrant à 98 frf pour s'arrêter à 3000 frf !!). La terrine de lentilles au saumon est
bien belle à regarder (les lentilles brillent comme du caviar !) mais elle reste fade même si elle
est accompagnée d'une petite salade très épicée, beau tartare bien assaisonné accompagné
d'un bon gratin dauphinois, baba au rhum chantilly un peu fade.
Année 1998 - 250 frf Tel 01 47 00 73 30 - 18 Passage de la Bonne Graine
L'Eclaircie
Un restaurant un peu le cul entre deux chaises. Salle grande, assez vilaine,
décorée bistrot avec quelques touches mode, plats du jour sur l'éternelle ardoise au mur.
Carte riche, longue et assez chère, le chef aime bien travailler les produits nobles.
Enfin, le métier est là, et les portions copieuses : poêlée de langoustines,
sauce au sésame et au miel ( un poil trop cuit ), carpaccio de cabillaud et chipirons grillés.
En plat, un duo de dos de dorade et de Saint-Jacques, et du sésame encore.
Desserts pas très intéressants, un nougat glacé avec son coulis de mûres bien trop sucré,
et une crème caramel aux raisins secs. En résumé, on a bien mangé, mais l'addition
pour deux frôle les 100 euros.
Année 2003 - 48 eur Tel 01 43 79 50 40 - 6 avenue Parmentier
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Le Bistrot du Caméléon
Bien que nous avions relevé de bonnes critiques sur cet établissement, ce samedi soir là, l'établissement était bien vide,
à croire que les critiques avaient été rédigées par le patron (?). Aumonière de courgettes et boursin, burrata aux tomates, pavé de cabillaud, rognon
de veau à l'ancienne. Tout cela n'était pas d'une très grande originalité, confirmée par une tarte tatin et la crème brûlée qui aurait dû être
flambée en salle.
Année 2017 - 51 eur Tel 01 43 71 47 42 - 14 rue Faidherbe
L'Homme bleu
Petit restaurant de spécialités berbères très couru dans le quartier, la gentilesse du personnel, kabyle, y étant pour beaucoup.
Si les entrées sont bien sympathiques, le couscous est un peu chiche en viande, et le peu est mal cuisiné : brochettes d'agneau calciné, merguez décomposées.
Année 2023 - 36 euros Tel 01 48 07 05 63 - 55 bis rue Jean Pierre Timbaud
New Nioullaville
Restaurant très à la mode dans les années 90, depuis, pas mal de restaurants chinois l'ont imité. Des charriots
de plats à la vapeur défilent continuellement devant les tables. Cuisine très correcte et carte comme toujours très
longue. Bon raviolis pékinois, nouilles sautées aux légumes, plusieurs soupes avec ou sans soja, Amok de crevettes un peu raté.
Année 2002 - 24 eur Tel 01 40 21 96 18 - 32 rue de l'Orillon
Bistrot Guillaume
Petite adresse chaleureuse et sensible dans une petite rue calme proche de l'hyper bruyante Oberkampf. Profitez du cadre un peu kitsch mais sympa et
du service copain car ce qui arrive dans l'assiette ne vaut pas le déplacement, et semble sorti tout droit de
"sachets-sous-vide-j'ai-les-mêmes-à-la-maison". Cassolette de pétoncles au goût de cassolette, cassolette d'escargots au
porto au goût de crème fraîche, duo de poisson ( un morceau orange ça c'est facile, mais le morceau de blanc..?), magret d'oie sec et trop cuit,
acceptables chouquettes fourrées à la glace chocolat et vanille, crème brûlée lambda.
Année 2002 - 35 euros Tel 01 47 00 43 50 - 5 rue Guillaume Bertrand
Le Repaire de Cartouche
Ambiance auberge de province. Problème de timing dans ce restaurant ou malgré une réservation, on doit attendre 20
bonnes minutes avant que la table convoitée ne se libère. Terrine de boudin à la confiture d'oignons agréable une fois
qu'elle a tiédie, idem pour la délicieuse tête de porc croustillante servi sur du chou vert. Desserts moins convaincants (poire pochée au vin
blanc et fondant au chocolat trop fort en gingembre), Côtes du Rhône un peu trop charpenté.
Année 1999 - 250 frf Tel 01 47 00 25 86 - 99 rue Amelot
La Folie-Milon
Cadre désolant qui n'attire pas les foules. Le menu, au tableau noir, est pourtant intéressant, les
portions sont généreuses et les produits préparés comme il se doit : consommé de ravioles au poulet,
charlotte aux poireaux, le mignon de porc comme le magret de canard sont accompagnés d'un gratin
dauphinois et de 2 petites purées de potiron et de céleri. On termine avec un croustillant de pommes
et pruneaux arrosé d'un caramel au beurre salé.
Année 2002 - 37 eur Tel 01 43 70 01 76 - 33 avenue Philippe Auguste
Chateaubriand
Un nouveau restaurant tendance bistro pas trop branché, entre le 11ème branché et le Belleville pas trop... Salle assez grande, agréablement
rafraîchie, mais vraiment bruyante. Encore un effort et ce sera vraiment bon, mais le succès est déjà au rendez-vous.
En entrée, les croustillants de boudins, corrects mais pas affolants d'originalité, arrivent froid. Suivent des tournedos de lièvre, purée aux
coings, bien bons malgré une sauce aux champignons un peu épaisse. En dessert, délicieux feuilleté de quetsches, avec une bonne crème légèrement
amandée. Avec un petit vin de l'Ardèche très honorable, on s'en tire avec une addition bien douce. Service souriant et sympathique. Année 2001 - 200 frf...
Valse des propriétaires et des chefs. Aucun n'a l'idée de revoir un peu la "décoration" bistro, ambiance par ailleurs bien bruyante avec les gens qui
attendent au bar où l'on peut également manger des tapas. Le fooding a encore frappé, pour le meilleur et pour le..rire? Menu carte ultra court
avec 3 entrées, 3 plats, et 2 desserts. Pour une vingtaine de couverts et 4 personnes en cuisine, faut dire qu'il y a de la main d'oeuvre. Le boudin
carré à tremper dans une purée liquide n'a pas beaucoup d'intérêt, le ceviche de maquereau au granité de kiwi et gelée de tabasco vert est déjà
mieux. Ca s'améliore avec les plats : beau pavé de thon demi cuit avec du chorizo et des grosses asperges vertes, noix de veau poêlée servie avec des
pommes de terres écrasées et une cuillerée d'oeuf de poisson. On revient un peu avec les desserts dans la caricature, une longue barrette de chocolat
servie avec une mousse à la menthe, que d'efforts. Sympathique carte des vins, un côte du roussillon "Soif du mal" fit l'affaire.
Année 2006 - 48 euros. Tel 01 43 57 45 95 - 129 avenue Parmentier
La Main d'Or
Bistro corse. Petite salle donnant sur une courette. Cuisine un peu comme on mange en famille. Beignets de
poireaux un peu gras, aubergines grillées au bruccio, travers de porc croulant sous une avalanche de pommes
de terres rissolées taillées à la hache, cabri avec le même accompagnement, charlotte aux marrons avec une
chantilly qui vire à la crème au beurre. Plusieurs erreurs dans l'addition, mais en faveur du client (apéritifs
non facturés, bon vin sous-facturé). Service aimable de la patronne.
Année 1999 - 170 frf.
Un millénaire plus tard, et rien n'a bougé, la carte reste toujours fidèle à une cuisine familiale corse : salade de tomates au broccio, friture d'éperlans,
tian de veau aux patates, et la côte de boeuf très saignante. La carte des vins reste exclusivement corse. Et c'est bien comme ça !
Année 2008 - 35 euros Tel 01 44 68 04 68 - 133 rue du faubourg Saint Antoine
Les Fernandises
Si vous aimez les lieux branchés et les derniers plats à la mode, ignorez cette adresse ! Ici, la déco n'a pas bougé depuis les
années 70 si on se réfère au mur peint qui représente des sosies des Martin Circus. La carte est très très traditionnelle et les
produits tous très bons à commencer par le pain, le beurre et le gros sel. Les salades de queue de boeuf ou de pied de veau
sont bien assaisonnées et la viande, tendre et tiède comme il faut. Le tournedos aux chataîgnes et aux poivrons verts est
correct sans plus. Le gratin de morue à la crème d'ail est irréprochable. Carte des desserts est un rien vieillote : tarte
feuilletée aux pommes, crêpes aux pommes flambées au Calvados.
Année 2000 - 210 frf Tel 01 48 06 16 96 - 17 au 19 rue de la Fontaine au Roi
Le Temps au Temps
La déco est faite de bric et de broc. Pendules, réveils, montres et vieilles "Unes" nécrologiques de
Libération couvrent les murs. Le menu carte, fromage et dessert compris, n'est pas hallucinant d'originalité,
mais, comme il n'est qu'à 2 chiffres, il reste une excellente affaire. Terrine de poireaux au chèvre et
à la betterave rouge, bon paillasson de pommes de terre à l'andouille. Les plats, foie de veau, boudin noir, sont
accompagnés de pommes rissolées. Chaud froid de griottines un chouia riquiqui. Carte des vins très courte et le vin le
plus cher ne dépasse pas les 120 frf. Serveur genre intellectuel défroqué mais finalement gentil.
Année 2000 - 140 frf.
6 années plus tard...le serveur défroqué a vendu sa chemise...Les murs ont été blanchis, ne reste qu'une
immense pendule pour justifier le nom de l'établissement. D'excellentes critiques dans la presse condamnent
le restaurant à afficher "complet" tous les soirs. C'est qu'il a du talent ce chef ! savoureuse soupe de topinambours,
dos de cabillaud aux cocos que viennent relever de fines tranches de jambon "patta negra", panna cotta (trop liquide)
aux griottes et quatre-quarts au thé vert en mouillette. Service féminin efficace et serviable. Tables vraiment
très très serrées.
Année 2006 - 34 euros Tel 01 43 79 63 40 - 13 rue Paul Bert
Chardenoux
Joli bistrot tenu par des demoiselles, plats bistrot, poireaux vinaigrettes, bavettes etc... Année 1990 - 220 frf
Une dizaine d'années plus tard, le service s'est beaucoup masculinisé, la déco quant à elle n'a pas
changé, les moulures, boiseries et miroirs donnent toujours à cet ancien café-restaurant un air de famille
avec "Julien" (voir Xème ardt). Une fois correctement assaisonnés, la cervelle de canuts et le gratin de
girolles sont savoureux. Les plats sont très copieux et réellement bistro (filet mignon de porc aux choux,
gigot de 7 heures son aligot et ses légumes de pot au feu). La large tranche de nougat glacé aux framboises
termine le repas. A noter le gigondas qui titre à 14° et donne rapidement du rose aux joues.
Année 1999 - 260 frf Tel 01 43 71 49 52 - 1 rue Jules Vallès
Le Sérail
Charmant restaurant marocain. La première salle a gardé son ancien plafond de bistro.
La seconde, sans fenêtre, a été complètement réaménagée en intérieur marocain. La carte
est très classique. La salade méchouia (poivrons, courgettes, aubergines) est bien relevée.
Large choix de couscous et de tajines, bonne pastilla au poulet. Crème brûlée à la fleur
d'oranger au parfum trop prononcé et un chouia trop sucré.
Année 2000 - 240 frf Tel 01 43 38 17 01 - 10 rue de Sedaine
Les Amognes
Perdue dans le faubourg Saint Antoine, l'adresse de ce restaurant est à retenir.
Le menu est très court mais remarquable, tarte aux sardines, beaux poissons,
pain perdu. La carte est trop chère. Peu de tables et elles sont prises d'assaut
le week end. Année 1993-1994.
Un siècle plus tard...L'adresse demeure, les poutres du plafond ont juste été blanchies.
Le menu-carte à 180 frf s'est imposé. La cuisine est toujours irréprochable.
Raviolis de tête de veau dans une crème de choux-fleurs aux câpres, très bon marbré
de boudin aux pommes et aux oignons confits, Saint-Jacques aux tomates confites et
à la purée d'aioli, pigeon aux choux braisés, fondant au chocolat et sa crème servie
dans un oeuf de poule, poire pochée au chocolat et au gingembre. Une vraie bonne adresse.
Année 2000 - 260 frf. Petit miracle, cette adresse reste toujours
aussi recommandable avec les années qui passent ( c'est pas moi...). De retour en 2002,
le menu carte est passé à 30 euros. Ravioli de tête de veau, sauce aux choux fleurs
et aux capres, rognon de veau entier, sauce à la sauge ( y avait quelque
chose d'autre mais quoi?), pommes au four et son pain perdu.
Année 2002 - 45 eur
Une nouvelle visite début 2004 laisse un sentiment mitigé. Le menu est passé à 33 euros,
la lecture de la carte est riche de promesses hélas non tenues. Le tartare de daurade comme
les Saint-Jacques ou les figues rôties sont moyennement exécutés et leurs présentations d'un niveau
stagiaire en première semaine de formation. Serait-ce la fin d'une bonne adresse ?
Année 2004 - 52 eur Tel 01 43 72 73 05 - 243 rue du Faubourg Saint Antoine
Le Passage des Carmagnoles
Drôle de restaurant où une carte des vins longue, recherchée et souvent coûteuse (culminant à plus de 250 euros),
nous prîmes un Chinon curieusement décanté en carafe (très chic, mais l'entonnoir en plastique blanc jure gravement!)... - voisine
avec une carte se limitant à des assiettes et 4 plats chauds (aucune viande, aucun poisson). Deux assiettes oubliables donc,
une fricassée d'andouillettes et un canard à l'orange (tout deux accompagnés d'un gratin dauphinois non gratiné !). Rien qui ne
donne vraiment envie de découvrir l'autre moitié de la carte.
Année 2002 - 39 eur Tel 01 47 00 73 30 - 18 Passage de la Bonne Graine
Léon de Bruxelles
La formule "Moules Frites" commence à donner des signes de fatigue.
Il n'y a plus autant de monde à se bousculer à la porte de
l'établissement de la République. La carte a subi quelques modifications.
Il n'y a plus les tomates aux crevettes mais des raviolis de crabe.
Les moules à la crème, elles heureusement restent à la carte ainsi
que la bonne gaufre à la Chantilly accompagnée d'une glace à la vanille
et de son petit pot de sirop d'érable.
Année 2001 - 190 frf. En 2003, la salade de bulots fait son apparition.
Elle est servie à la douzaine. Autrement RAS ... Année 2003 - 30 eur
Tel 01 43 38 65 11 - 8 place de la république
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Le Bistrot du Peintre
Voilà un bistrot très instagrammable tant pour son intérieur, tout Art Nouveau, que pour son extérieur, belles portes et fenêtres, et un mur pignon très
découpé. Une carte du jour très longue et qui semble appétissante et originale. Malheureusement, le résultat n'est pas au niveau des espérances :
ravioles de boudin noir dans un bouillon de volaille, fade, un baba au rhum atrocement industriel et fade également. On y retournera juste pour prendre un café.
Année 2023 - 32 euros Tel 01 47 00 34 39 - 116 avenue Ledru Rollin
Relais d'Eguisheim
Spécialités alsaciennes, restaurant dans lequel on débarque sans conviction quand Léon de Bruxelles est plein.
Année 1990-92 - 180 frf Tel Fermeture définitive
Porte des Indes
En cette soirée de saint Valentin, tous les restaurants du coin affichaient complets.
Nous jetâmes notre dévolu sur un indien à la décoration improbable. Un menu à 26 euros, donc cher pour ce type d'établissement,
et le tout venant des currys, byrianis, poulets grillés épicés verts et rouges. Etait ce une bonne journée pour tous les vendeurs de roses qui ne
manquèrent pas de défiler tout au long du repas ?
Année 2008 - 33 euros Tel 01 48 07 80 04 - 4 rue Rampon
Au 10 de la République
Restaurant de l'Holiday Inn. Grande salle toute refaite avec une touche d'Art Nouveau.
On ne se bouscule pas à la porte du restaurant, les prix en dissuadent plus d'un. La carte
est assez alléchante. Dos d'espadon trop cuit accompagné d'artichauts et de champignons très savoureux,
filets de sole moyens. Les desserts, eux sont vraiment réussis : délicieuse poire pochée au miel servie avec
une glace au noix, mousse au thé sur un croustillant. Jolie carte des vins mais à prix prohibitifs. Bon choix de parapluies.
Année 2001 - 260 frf Tel 01 43 14 44 08 - 10 Place de la République
Paradis
Stratégiquement situé au carrefour de Belleville, ce chinois a du mal à être complet le vendredi soir. Et pourtant, rien de déshonorant à la carte : salade de crevettes,
très bons raviolis vietnamiens, porc laqué impeccable, les brocolis accompagnant les crevettes furent échangés contre des noix de cajou, hélas fades et couvertes de glutamate.
Année 2006 - 26 euros Tel 01 40 21 38 95 - 79 boulevard de Belleville
Le Sot l'y Laisse
Ne pas se fier à la petite salle qui ne paie vraiment pas de mine. Le chef arrive à proposer des plats qui ont
l'air tout simple à les lire, mais qui sont très réussis. Saucisse de morteau en brioche accompagnée de quelques feuilles de roquette,
foie gras mi-cuit et chutney aux figues pour commencer. Parfaite selle d'agneau, avec garniture de champignons et d'haricots verts qui
crissent sous les dents. Subtile crême brûlée allégée aux framboises. Mon tout arrosé d'un Fleurie bien fruité. C'est peut être un peu cher,
mais si les bénéfices sont rapidement réinvestis pour passer un coup de peinture, et pour virer les nappes en papier et les couverts de cantine, on pardonne.
Année 2004 - 48 eur Tel 01 40 09 79 20 - 70 rue Alexandre Dumas
La Taverne de Maître Kanter
Brasserie milieu de gamme, moche, au service approximatif et aux tables très serrées.
Pour autant, la cuisine de brasserie y est convenable : choucroute (mal essorée) de la mer dont
les langoustines ont été remplacées par des crevettes sans avis au client, fruits de mer.
Musique techno matinée Star Ac en fond sonore...
Année 2005 - 44 eur Tel 01 47 00 44 10 - 6 place de la République
La Cale aux Huîtres
Petite salle simplissime, on se croirait dans une salle de classe rurale
modèle "Etre et avoir". Carte courte, entièrement consacrée aux produits de la mer.
Salade de poulpe (goût de poulpe) et assiette d'huîtres (goût d'huître). Les
plats (steack d'espadon, et brochette de Saint Jacques - ah mais ce n'est
pourtant plus la saison..- et de gambas), ont la même garniture, et la même
sauce (ail/soja) mais ce n'est pas mauvais. La carte des vins gagnerait à être
un peu plus fournie (3 blancs dont deux manquaient..!), le tiramisu à la menthe
comme le clafoutis (tendance cake) aux abricots sont oubliables.
Année 2004 - 36 eur Tel 01 48 06 02 47 - 136 rue Saint Maur
Le Bistrot Florentin
Un des honnêtes restaurants italiens de Paris. Carte courte, traditionnelle, et plutôt réussie : salade d'artichauts, parpadelles aux cêpes et au Parme,
tiramisu trop glacé. Attention au prix !
Année 2004 - 38 euros Tel 01 43 55 57 00 - 40 rue Jean Pierre Timbaud
Les Jumeaux
Jolie salle, petite mais aux tables bien espacées, mobilier contemporain et
confortable. Aux murs, tableaux à vendre, c'est ce qu'on leur souhaite.. Le
chef a de l'imagination et du talent, abuse peut être un peu des saveurs
acides. Galette de foie gras sur confiture d'oignons et citron confit, soupe
de céleri au Cantal. Sandre cuit sur sa peau,
garni de topinambours (on préfère les rutabagas). Les desserts sont moins
réussis : mousse au chocolat trop épaisse, gentille compote de pommes servie
avec une glace au caramel. Bref, à encourager, surtout que les prix sont
très décents pour la qualité.
Année 2004 - 45 eur Tel 01 43 14 27 00 - 73 rue Amelot
La Vache Acrobate
Un des innombrables bars restaurants branchouilles du quartier de la
Bastille. On est bien serré...mais comme c'est plutôt bon (chou farci,
parmentier de lieu, "volcan ardechois"), copieux, de prix raisonnables, et
que le service est gentil, pourquoi se priver ?
Année 2004 - 21 eur Tel 01 47 00 49 42 - 77 rue Amelot
Le Péché Mignon
Partage la même adresse que le Bistrot Guillaume. Une carte originale, des plats très goûteux : roulé de jambon
au foie gras, filet de sandre au foie gras en papillote. Mérite une nouvelle visite.
Année 2003 - 36 eur Tel 01 43 57 68 68 - 5 rue Guillaume Bertrand
Le Pure Café
Pure bonne adresse... Une salle bistrot à l'angle de deux rues, et donc un volume assez tarabiscoté, simplement mais gentiment arrangé.
La cuisine sent le sud, tendance ibère, avec de jolies présentations et des saveurs estivales. En entrée, un ensemble courgettes crues, fromage de chèvre, purée d'aubergines, goûteux et frais,
et une rosace coeur d'artichauts, émincé de haddock, "duxelles" de betteraves, toute aussi bonne. Puis une pastilla de saumon aux poireaux et à la canelle, bien moëlleux, et un gigot d'agneau à la crème d'ail,
plus classique. Pour finir un millefeuille à la crème chiboust, et un feuilleté de chocolat au piments doux et à la crème de café, fort en goût. Avec une bouteille de Brouilly, l'addition est contenue
à 36 euros. Quatre années plus tard, on y retourne pour confirmer nos bonnes premières impressions et on est un peu déçu. Changement de chef ? De tarifs en tous cas... Ceviche de dorade (oui
mais royale) et crevettes (oui, mais sans crevettes), simple (faire mariner du poisson cru dans du jus de citron et attendre..) et bon, rouleau de thon
cru accompagné d'un petit verre de guacamolé. Seiche au sésame (ça n'apporte rien) avec une bonne ratatouille et du bulgur, accompagné d'un inutile petit pot de rhubarbe.
Pastilla de crabe, mauvaise pioche. Trop sec, et le crabe a l'air sorti d'une boîte plutôt que directement de sa carapace. Un dessert pour 2 : baba
chocolat passion, finalement le baba tout seul aurait fait l'affaire. Avec un Sancerre trop vert, l'addition s'élève à 46 euros par tête. Sous surveillance.
Année 2006- 46 eur Tel 01 43 71 47 22 - 14 rue Jean Macé
Dame Jeanne
Les tentatives de décoration n'ont rien arrangé à un cadre assez ingrat, mais l'essentiel est dans l'assiette. Le menu tout simple ne propose aucune
option, pour les tentations, voire à la carte! Du bon produit bien préparé, avec une pointe d'originalité, tout est bon. En entrées, poêlée de girolles,
terrine de joue de boeuf aux poireaux. Gigotin d'agneau délicieux avec ses petits légumes et son jus réduit au persil. Bon saumon aux épices. Macaron
au citron sorbet framboise, et madeleines trempées dans du...chocolat (Marcel n'aurait pas aimé ) glace vanille. Avec un Baux bio, l'addition
atteint quand même 45 euros par tête. Quand c'est bon, on y retourne, et donc les mêmes deux mois plus tard...
Pieds de porc au chèvre, terrine de lapin aux raisins, gigotin d'agneau toujours aussi savoureux, parmentier de canard.. et cette fois ci nous ne
nous sommes pas trompés sur les desserts, un très honorable croustillant de figues. Et toujours le Baux bio, tiens, cette fois ci nous n'en avons que
pour 43 euros par personne! A noter, un menu tout végétarien.
Année 2002 - 45 eur Tel 01 47 00 37 40 - 60 rue de Charonne
Le Cactus Bleu
Restaurant dans la rue branchée de la Bastille, en l'occurrence rue de Lappe. Cadre aux couleurs psychédéliques.
Mis à part un très bon Rioja, les nourritures étaient quelconques.
Année 1990 - 210 frf Tel Fermeture définitive
Le Président
Célèbre restaurant chinois du bas Belleville. Un escalier à double circonvolution genre
Chambord made in China mène à une gigantesque salle où plusieurs centaines de clients tiennent à l'aise.
La nourriture est correcte et pas vraiment chère : raviolis à la vapeur de crevettes et porc, calamars à la
sauce aux haricots noirs.
Année 2001 - 160 frf Tel 01 47 00 17 18 - 120-124 rue du Faubourg du Temple
Café 66
Des bars et des bars rue de Lappe. Le 66 n'y échappe pas, mais une carte de nourritures roboratives permet d'éponger le trop plein d'alcool.
Alors va pour une assiette de fritures variées, toutes au goût de chapelure sucrée. Et des burgers, cheddar + bacon et ses patates
grand-mère dont il est difficile d'arriver au bout. 100 décibels mini en fond sonore, les serveurs ne sont pas encore sourds.
Année 2008 - 25 euros Tel 01 43 38 30 20 - 8 rue de Lappe
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